L'actualité

Les Min se positionnent pour servir les centres-villes

27/06/2019

Les marchés de gros, dont celui de Grenoble, développent leurs offres autour de la livraison du dernier kilomètre. Tour d'horizon des démarches et projets au sein de différents marchés d'intérêt national.

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Approvisionner les villes a toujours fait partie des missions des marchés d’intérêt national, mais dans une époque soucieuse de l’impact
environnemental des activités et de la recherche de produits alimentaires de proximité, cette mission est devenue un véritable enjeu.

Le Min des Arnavaux, à Marseille, s’est par exemple illustré sur le sujet. D’une part, dans le cadre d’un projet où il est partie prenante, retenu par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans le cadre de son appel à projets de recherche «logistique urbaine durable et livraison en site isolé». Son objectif est de développer un modèle pouvant répondre aux enjeux logistiques liés aux circuits courts alimentaires de proximité. D’autre part, le marché de gros marseillais est engagé dans un important programme de construction prévoyant 13 500 m² de bâtiments dédiés à la logistique du dernier kilomètre (dont 6500 m² pour les produits frais).
Enfin, les Min proches géographiquement et complémentaires de Marseille et de Châteaurenard (lui aussi engagé dans un important programme pour redynamiser le site) vont resserrer leurs liens. Au programme : synergie autour du e-commerce (outil mutualisé de promotion et de commercialisation), de la logistique (grande expédition, distribution urbaine) ou encore de la RHD (outils de recensement produits).

L’autre projet de très grande envergure est à trouver sur le Min de Toulouse. La holding Lumin’Toulouse (Semmaris, Poste Immo et Caisse d’épargne Midi-Pyrénées), gérant le marché, a aussi la charge de la zone de Fondeyre attenante. Dédiée dès le début à la logistique urbaine, celle-ci verra ses premiers bâtiments sortir de terre à la mi-2020.
Chronopost Food a également annoncé son installation sur le marché. Il devrait proposer une solution aux restaurateurs toulousains à partir d’un bâtiment de 300 m².

Ces deux grands projets ne doivent pas masquer le travail en cours dans d’autres marchés de gros. Ceux de Grenoble et de Lille sont historiquement engagés dans l’offre de nouvelles solutions à la distribution urbaine. Montpellier Méditerranée Métropole a aussi réfléchi à jouer le rôle de centre de distribution urbaine (CDU).


Article dans Les Marchés Hebdo, 21/06/2019

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